Au sulky d'Igliano des Iris ce dimanche 29 octobre, Alexis Lerenard s'est offert sa cinquantième victoire, synonyme de passage chez les professionnels.
Pour l'occasion, le jeune pilote fait le point avec nous.
Propos recueillis par @Bapt_Turf.
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Bonjour Alexis, tout d’abord félicitations pour votre passage en professionnel ce dimanche. Était-ce une évidence pour vous de faire ce métier ?
- Cette passion est venue assez tard pour moi. Je suis rentré à Mornand, j’ai fait une année d’apprentissage puis j’ai commencé à courir vers 16 ans.
- Avez-vous un succés qui vous tient particulièrement à coeur ?
- J’ai un souvenir particulier de mon premier succés en 2016 avec Vinci De Servette car c’était pour l’entraînement de Jean Boillereau, un homme à qui je pense très souvent et que j’appréciais énormément. Il nous manque tous.
- Vous avez gagné cette 50ème course avec la casaque familiale, est-ce quelque chose de particulier pour vous ?
- Oui, effectivement je n’aurai pas pu rêver mieux que de gagner avec la casaque familiale. Il n’y a rien de plus beau que gagner pour la famille.
- Comment s’est passé votre parcours professionnel ?
- J'ai fait deux années chez Jean-Michel Bazire, puis un an et demi chez Jean Philippe Ducher. Ensuite, j'ai passé une année chez David Alexandre. J'arrive ensuite chez Mickael Cormy où j'ai passé trois ans. Il m'a beaucoup fait confiance et j'ai énormément progressé. J'ai beaucoup drivé et j'ai pu gagner des courses. c'est quelqu'un de très formateur. Actuellement je suis chez Anthony Tintiller, je m'y sens très bien. Je suis libre de courir pour l'extérieur.
- Avez-vous des pilotes références que vous admirez dans le métier ?
- À cette question, on pense forcément à Jean-Michel Bazire, c’est le meilleur ! Il ne se fait rien de mieux actuellement. Après, j’aime beaucoup la façon de driver de David Békaert qui était sous-coté à mes yeux mais qui maintenant est de plus en plus reconnu à son juste niveau.
- Est-ce que vous vous êtes fixés une date particulière pour passer ce cap ?
- Non pas spécialement. Vendredi, je me suis dit ça va être chaud de passer "pro" avant la fin du week end. Je misais un peu sur mardi avec Istoric Mauzun puis finalement c’est arrivé plus tôt que prévu avec le coup de 2 de samedi à Moulins.
- Avez-vous un cheval que vous appréciez tout particulierement ?
- Un cheval que j’ai la chance de mener en « alternance » avec BK justement c’est Galion Des Thirons. J’ai rarement eu de si bonnes sensations sur un sulky. Quand les autres sont fatigués, lui ne l’est pas, il repart tout le temps. C’est un plaisir à driver.
- Maintenant comment imaginez-vous votre futur dans les courses ?
- Je me plais dans mon quotidien à travailler le matin à l’écurie pour mon patron et aller aux courses l’après-midi. Il est possible qu’avec mon passage en professionnel je trouve un peu moins de drives. En début d’année prochaine, il est possible que j’ai un agent pour m’épauler justement dans cette tâche.
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